Les 8 étapes que je suivrais si je lançais mon activité de décoratrice aujourd’hui

Tu le sais, cela fait maintenant 12 ans que je suis décoratrice d’intérieur, et au cours de ces années j’ai acquis une certaine expérience. Je suis passée par différentes étapes et évolutions qui m’ont fait grandir, progresser pour devenir une décoratrice épanouie, bien dans son métier, bien dans sa vie.  Aujourd’hui, je me suis demandé ce que je ferais si je devais relancer mon business de décoratrice depuis le début. Quelles sont les étapes que je mettrais en place si je devais repartir de zéro ? Quelles sont les actions que j’établirais pour démarrer mon activité ?  J’ai analysé un peu tout ça et j’ai envie de te partager, dans cet article, les 8 étapes que je suivrais si je lançais mon activité de décoratrice aujourd’hui avec le recul que j’ai aujourd’hui.

Etape n°1 : Je dresserais un bilan de mes expériences passées

Je ferais un bilan de tout ce que j’ai vécu dans mes anciens jobs.

Je suis convaincue que mettre au clair sur papier ou sur ordinateur tout ce que tu as aimé dans tes précédentes expériences professionnelles est hyper important.  Cela permet de clarifier ton esprit et de te donner une direction sur les choix que tu vas opérer pour ton nouveau business.

Il peut s’agir de tes expériences professionnelles, associatives, dans un club sportif ou de projets que tu aurais menés à titre personnel.  

Etablis une liste la plus exhaustive possible de toutes les missions que tu as accomplies et de toutes les richesses et enseignements qui en sont ressortis. 

Je te conseille d’hiérarchiser les tâches que tu as accomplies avec deux critères bien précis.

Le premier critère serait ton niveau de compétence :

  • Est-ce que tu as été vraiment super douée pour cette mission ? As-tu été une vraie experte, une pro ?
  • As-tu été plutôt moyenne ? Tu as su faire, mais bon ce n’était pas top.
  • Tu n’as pas été terrible, limite en mode imposteur. Tu n’étais clairement pas la meilleure sur ce sujet, ni vraiment à ta place.

Le deuxième critère serait ton niveau de plaisir :

  • Est-ce que dans toutes ces tâches, tu as vraiment adoré tout ce que tu as fait ? Est-ce que tu t’es éclatée à les faire ?
  • Tu as bien aimé, mais pas plus que ça non plus.
  • Tu as fait ce que l’on te demandait, mais tu l’as vécu comme une contrainte. Tu n’y as pris aucun plaisir particulier.

J’essaierais d’aller vraiment dans le détail de chaque petite tâche, de vraiment découper tout ce que j’ai fait dans une précision extrême. Je veux dire par là, que j’éviterais le côté trop généraliste d’une mission. (ex : gestion de projet, c’est trop vague. Je détaillerais toutes les étapes qu’il y a dans la gestion de projet, action par action).

L’avantage d’un tel travail d’introspection, c’est que cela va éclaircir ton esprit.

Tu vas pouvoir en tirer des conclusions et décider ce que tu veux garder ou non dans ton nouveau business. Tu poses les bases de ta nouvelle casquette en tant que décoratrice.

Etape n°2 : J’irais étudier la concurrence

Je prendrais le temps de regarder ce que font les autres, de faire ma petite étude de marché concernant mes potentielles concurrentes. J’irais analyser en détail leur site :

  • leurs services,
  • leur spécificité,
  • leur positionnement,
  • leur style,
  • leurs tarifs,
  • leur image de marque.

J’observerais comment elles communiquent, comment elles se placent sur le marché de façon globale.

Le but de cet exercice n’est pas de te décourager en voyant tout ce qu’accomplissent les autres. Il ne s’agit ni de se comparer ni de se dévaloriser. Ce qui arrive très souvent, surtout quand on en est aux balbutiements de sa boîte et qu’il y a tout à créer.

Il s’agit plutôt de bien comprendre sur quel marché tu arrives, car tu n’es pas la seule. Tu prends la température pour voir ce qui existe.

En analysant les autres décoratrices d’intérieur de ton secteur, tu vas clarifier ton positionnement, ta vision et tes offres.

Est-ce que tu vas choisir de suivre certaines tendances qui collent complètement avec ton envie ?  Ou au contraire, vas-tu prendre tes distances et imposer ta singularité ?

Car si tu lances ton activité, c’est toi la boss. Tu vas décider ce que tu veux pour ton business de décoratrice sans te laisser influencer ou dicter ton comportement.

Etape n°3 : j’effectuerais un travail sur mes valeurs

C’est une étape très importante et sur laquelle j’ai vraiment évolué avec les années.

Avec le recul que j’ai maintenant, je ferais un gros travail sur mes valeurs, dont je n’avais pas forcément conscience au début. Par exemple, parmi les valeurs qui me tiennent à cœur en ce moment précis, et que j’ai envie de porter haut et fort, j’en ai deux qui me viennent en tête.

J’aurais envie de porter une valeur d’audace : celle d’oser passer à l’action, oser se lancer dans l’aventure et d’entreprendre, se jeter à l’eau.

Cette valeur, je l’ai toujours eue en moi. D’ailleurs, c’est certainement ce qui m’a poussée à créer mes formations pour se reconvertir à la déco, mais surtout à créer mes mentorats d’accompagnement business pour aider mes élèves à se lancer sereinement et leur transmettre l’audace de passer à l’action.

Mais la décoratrice que j’étais il y a 12 ans n’a jamais écrit qu’elle voulait affirmer une valeur d’audace dans son business. J’en ai pris conscience avec les années, au fur et à mesure de l’évolution de mon métier.

Une autre valeur, dont je ne parlais pas encore il y a 12 ans et qui est très forte chez moi, c’est la valeur de liberté. Aujourd’hui, j’affirmerais haut et fort l’importance de la liberté pour moi. Je ne veux pas me laisser influencer, ni me laisser dicter mes choix. Je suis mes envies. Avec le temps, j’ai appris à me faire confiance dans mes choix.

Le travail sur les valeurs que tu souhaites porter est vraiment essentiel.  Tu vas définir les valeurs qui te font du bien, celles avec lesquelles tu te sens alignée.  Et cela t’aidera à comprendre de quoi tu as fondamentalement besoin en ce moment pour être épanouie et heureuse, pour être alignée et donc t’éclater dans ton futur business.

Etape n°4 : Je définirais mon client de cœur

Si je lançais mon business aujourd’hui, je prendrais le temps de me demander avec qui j’ai vraiment envie de travailler. Quel est le client de cœur avec lequel je vais vraiment prendre plaisir à bosser ?

C’est l’avantage d’être cheffe d’entreprise. Tu as ce choix-là. Tu as cette possibilité d’affirmer préférer des profils de clients à d’autres. Il n’y a plus personne pour t’imposer une collaboration que tu ne sens pas.

Car l’objectif quand on est indépendant, n’est pas de subir ton business. Tu lances ton activité pour t’épanouir dans les missions que tu réalises.

Aujourd’hui, si je devais repartir de zéro, je dirais non à certains clients qui ne me conviennent pas.  Là encore, je crois que je le dirais haut et fort. J’oserais affirmer sur mon futur site internet quel est le type de client avec lequel je rêve de bosser, à qui je m’adresse.

C’est un gain de temps précieux, pour ton client comme pour toi. S’il se rend sur ton site et qu’il se reconnait dans le profil que tu décris, c’est que tu es la décoratrice qu’il lui faut. Dans le cas contraire, cela permet d’éviter une collaboration bancale, qui ne conviendra à personne. Le tri se fait plus naturellement, et c’est mieux pour tout le monde.

Etape n°5 : Je réfléchirais clairement à mes offres

Je prendrais le temps nécessaire de bien définir mes offres.

  • Est-ce que je souhaite faire comme les autres ? Sachant que l’on peut proposer un même service mais comme chacune de nous est unique, ce serait malgré tout différent.
  • Est-ce que je veux me distinguer, proposer une offre unique parce que j’ai identifié un élément différenciant chez moi qu’il n’y a pas chez les autres décoratrices ?

Choisir l’un ou l’autre est complètement OK. L’idée c’est que cela te convienne complètement et que tu te sentes bien avec tes choix.

Bien fixer ses prix

Je me demanderais aussi à quel prix je propose mes offres.

Je sais que, bien souvent, c’est ce qui est le plus difficile à faire. Cela n’a rien d’évident et j’ai bien conscience que c’est toujours un combat à mener, même avec plein d’années d’expérience.

J’essaierais donc de ne pas me laisser parasiter, de ne pas me laisser perturber par la relation à l’argent plus ou moins positive que m’ont transmis mes parents, ma culture.

J’y mets vraiment des guillemets, mais en général, dans « la culture franco-française judéo-chrétienne », on nous bride quand il s’agit d’argent. Comme si cela était un élément négatif, tabou.

J’essaierais de ne pas me laisser embêter par ça. Je me répèterais que cela peut être différent ailleurs. Dans d’autres pays, la relation à l’argent est différente, plus décomplexée. Il n’y a pas de honte à parler d’argent ni à en gagner. Je m’en suis rendu compte en vivant à l’étranger.

Je me répéterais que gagner de l’argent, ce n’est pas mal. Et surtout, je peux le faire de façon éthique, en respectant qui je suis, mes valeurs, mes clients. Cela reste un moyen et non un but.

Etape n°6 : Je me fixerais des objectifs SMART

Si je devais démarrer mon activité depuis zéro, j’utiliserais la méthode SMART, souvent utilisée en marketing ou dans les entreprises pour fixer un cap aux employés.

SMART c’est l’acronyme pour :

  • S pour spécifique : tu as un objectif précis à atteindre
  • M pour mesurable : tu fixes un chiffre pour pouvoir mesurer que ton objectif est atteint
  • A pour ambitieux : tu essaies de sortir de ta zone de confort pour progresser
  • R pour réaliste, réalisable : ambitieux oui, mais il doit être possible à atteindre malgré tout
  • T pour temporel : se fixer une date précise pour se contraindre dans le temps à réaliser cet objectif.

Le côté positif de cette méthode, c’est que cela permet de fixer un cadre. Une fois que tu as planifié cet objectif, tu te fixes une échéance, cela t’oblige à te discipliner à et éviter la procrastination.

Et puis, cela motive à rêver grand, à évoluer dans ton business, à avoir de l’audace comme je te le disais précédemment.

Etape n°7 : Je mettrais un plan d’action pour trouver des clients

Une fois les objectifs Smart fixés, arrive l’étape cruciale : celle de trouver les clients pour réaliser ses rêves.

Comment rentrer en contact avec eux ? Quelles actions mettre en place pour réussir à croiser leur chemin ? Je me mettrais en mode machine de guerre. Et puis, je me fixerais un plan d’action béton pour trouver des clients.

Je me répèterais que rien n’est facile, et ce, pour n’importe quel business. Il faut s’acharner, ne jamais se décourager car les clients n’arrivent pas en un claquement de doigt.

Il faut communiquer, alimenter son site, être présent sur les réseaux, participer à des salons, prendre contact avec des fournisseurs… bref il faut se bouger pour aller au contact des autres.

Chaque petite action peut déboucher sur une collaboration.

Etape n°8 : je regarderais les missions que je peux déléguer dans mon business

Si je devais lancer mon business aujourd’hui, avec ce que je sais maintenant, je me demanderais si je peux réussir à tout mener de front toute seule.

Je sais faire plein de choses, je suis multi casquette et j’adore apprendre. Mais, bon il y a quand même des choses où je ne suis pas méga douée ou qui me prennent beaucoup trop de temps.  

Certaines missions sont très chronophages et viennent empiéter sur le temps dont j’ai besoin pour faire mon vrai métier de décoratrice.

Je réfléchirais donc à passer par des prestataires extérieurs pour déléguer (ma comptabilité par exemple, ou ma communication sur les réseaux…). Cela permet d’aller plus vite, d’aller plus haut et d’être plus efficace…

La conclusion à tout cela, c’est que si tu te poses les mêmes questions pour ton activité, je te conseille de prévoir un budget à investir dans ton lancement d’activité. Tu investis dans ta boîte pour avoir des résultats plus rapidement.

Les étapes à suivre pour lancer son entreprise : besoin d’être accompagnée ?

Voilà les 8 points par lesquels je passerais si je devais à nouveau lancer mon entreprise. Ça me donne un peu le tournis parce que je sais, pour l’avoir fait trois fois, que cela représente un énorme travail.

Si tu ressens le besoin d’être accompagnée dans cette étape de ta vie, je t’invite à regarder mes programmes d’accompagnement professionnel en mentorat individuel.

J’explique vraiment en profondeur et dans le détail tous ces points. Je t’aide à clarifier ta vision, ton positionnement. Ensemble on travaille sur ton mindset pour gagner en confiance, faire face à ses peurs…et oser passer à l’action !

Tu repars avec toutes les cartes en main pour te lancer sereinement dans ta nouvelle vie de décoratrice.

N’hésite pas à me contacter, si tu as des questions. Je prends toujours le temps de répondre.

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Rien de compliqué, elles sont à la portée de toutes mais je te garantis que pourtant ces actions vont merveilleusement te servir et déjà te former !

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